Voici un autre sujet choc dans le dossier "les frais inutiles de l'AGE". Voilà, je vous raconte. Alors qu'habituellement tous les étudiants, et à juste titre, décident de supprimer les messages que leur envoie leur AGE chéri avant même de les avoir lus, j'ai décidé aujourd'hui de faire exception à la règle. (J'avais rien à faire, probablement) Ce message traitait de ce référendum que l'AGEUQARSTUVWXYZ 9944X est ici tient présentement concernant un régime de soins de santé et de soins dentaires. On y expliquait les modalités. Je vais donc me faire un devoir de vous coller les extraits les plus marquants de ce message et de les commenter, à votre plus grand plaisir. (et également parceque je pense que les étudiants sont trop peu informés à ces sujets)
Mais juste avant, pourquoi faire un référendum pour un régime de soins de santé et dentaire? Comme prix de consolation parce que le PQ n'arrivera pas à faire le sien? Parce Que les membres de l'AGE, au-delà des lépisostés tachetés en danger d'instinction et des territoires rocheux de l'Est de la Léthonie, aussi rusés en finances soient-ils, ont calculé que c'était rentable? Je ne crois pas, mais somme toute, on veut toujours inclure et faire payer tout le monde pour des choses qu'une minorité désire vraiment. Et, d'autre part, si l'on considère qu'au moins 60% des étudiants universitaires sont issus de famille provenant de la classe moyenne supérieure et plus, je serais curieux de savoir le pourcentage d'étudiants, qui comme moi, sont assurés par la police de leurs parents tant qu'ils sont aux études. Et, imaginez, je ne suis même pas de la classe moyenne supérieure! Bon, passons maintenant aux extraits... Ladies and gentlemen...let's get readyyy to rumbleeeeeeee!
"Le régime collectif de soins de santé et dentaires est un plan d’assurance couvrant systématiquement tous les membres d’une collectivité où il est implanté."
Systématiquement, évidemment. N'ayez crainte, on ne le laissera pas le choix à ceux qui veulent bien s'y inscrire de le faire et à ceux qui ne le veulent pas de ne pas le faire. Encore mieux, on ne laissera pas le choix à une personne d'individuellement s'arranger avec ses propres assurances (ou celles de ses parents) pour ce qu'il veut bien. Non! Ça donne beaucoup trop de liberté individuelle aux pauvres petits québécois incapables de décider d'eux-mêmes. On préfère procédé par référendum, comme ça, on embarque tout le monde dans le même bateau et même si 75% des étudiants s'en contrefoutent, les autres feront le choix à leur place! Et après, si ces 75% sont mécontents de payer pour rien, on va simplement leur répondre "qu'ils auraient dû voter". Bien oui, voter, elle est bien bonne. Par une pseudo-enveloppe envoyé par la poste et une pseudo-table d'information ornant un barbu sur l'heure du midi que personne ne va voir, puisque rappelons-le, 75% des gens s'en contrefoutent. C'est seulement dommage que tous les membres de l'AGE soient dans le 25% restant. (et qu'ils représentent l'intérêt de 100% des étudiants)
"Pour la période du 1er septembre 2007 au 31 août 2008, le régime coûte 195 $, soit 65 $ pour la couverture des soins de santé et 130 $ pour celle des soins dentaires. S’ajoute à ce montant 8 $ de frais administratifs imposés par l’UQAR, ce qui donne un total de 203 $ pour cette année 2007-2008."
Vous avez sans doute sursauté tout comme moi en voyant le montant de 203$. Déjà que je trouve le 10$ volontaire inutile, imaginez 20.3 fois plus! De plus, les frais ne se pas totalement remboursés. Certains le sont à 50%, d'autres à 60% et quelques-uns à 75%. Il va sans dire que pour rentrer dans son argent, il faut avoir des lunettes, des verres de contact, avoir pris l'ambulance 4 fois, avoir eu un accident dentaire pendant l'année, avoir été visité le dermatologue et le chiropraticien. Personnellement, je me contente de deux visites sur le dentiste, qui, soulevons-le, coûte en deçà de 203$. "Oui, mais, si quelqu'un à une telle maladie et qu'il a besoin de visite chez des professionnelles, bla bla bla" me dirait-on. À quoi je réponds: "Ce n'est pas de ma faute. Une personne qui a besoin de spécificités particulières dans le domaine de la santé doit être responsable d'avoir une assurance pour la couvrir si elle la juge nécessaire. J'ai besoin d'orthèses plantaires, mes parents ont donc une assurance qui rembourse une partie des orthèses plantaires".
"Le membre se retirant du régime devra d’abord payer sa prime et compter quelques semaines avant de recevoir son chèque de remboursement par l’ASEQ."
Celle-là, c'est la meilleure! Eh oui, mesdames, messieurs. Si le OUI l'emporte, tous les étudiants du campus devront payer le 203$ à même leurs frais de scolarité, même s'ils ne veulent pas adhérer à l'assurance! Ils seront rembourser "quelques semaines" plus tard. Si on prend en considération que les membres d'AGE sont de futurs syndicaleux, ces quelques semaines seront bien-sûr en vérité, quelques mois. D'ici là, les étudiants devront trouver 203$ de plus dans leurs poches pour s'acquitter de leurs frais d'inscription, toujours dans l'objectif bien-sûr, de respecter la liberté individuelle. Et après, ce sont ces mêmes personnes qui déplorent le dégel des frais de scolarité et le sort des étudiants pauvres. Un peu de cohérence, s'il vous plaît.
Je vous invite donc à retourner l'enveloppe (si vous ne l'avez pas jetée, par pur réflexe) et à voter NON à ce référendum. Vous avez jusqu'au 6 mars. (Eh oui, ils ont mis la date butoire pendant la semaine de mi-session afin, ça va de soi, de favoriser la participation du plus grand nombre!) Assurément, ça frise le ridicule!
Mais juste avant, pourquoi faire un référendum pour un régime de soins de santé et dentaire? Comme prix de consolation parce que le PQ n'arrivera pas à faire le sien? Parce Que les membres de l'AGE, au-delà des lépisostés tachetés en danger d'instinction et des territoires rocheux de l'Est de la Léthonie, aussi rusés en finances soient-ils, ont calculé que c'était rentable? Je ne crois pas, mais somme toute, on veut toujours inclure et faire payer tout le monde pour des choses qu'une minorité désire vraiment. Et, d'autre part, si l'on considère qu'au moins 60% des étudiants universitaires sont issus de famille provenant de la classe moyenne supérieure et plus, je serais curieux de savoir le pourcentage d'étudiants, qui comme moi, sont assurés par la police de leurs parents tant qu'ils sont aux études. Et, imaginez, je ne suis même pas de la classe moyenne supérieure! Bon, passons maintenant aux extraits... Ladies and gentlemen...let's get readyyy to rumbleeeeeeee!
"Le régime collectif de soins de santé et dentaires est un plan d’assurance couvrant systématiquement tous les membres d’une collectivité où il est implanté."
Systématiquement, évidemment. N'ayez crainte, on ne le laissera pas le choix à ceux qui veulent bien s'y inscrire de le faire et à ceux qui ne le veulent pas de ne pas le faire. Encore mieux, on ne laissera pas le choix à une personne d'individuellement s'arranger avec ses propres assurances (ou celles de ses parents) pour ce qu'il veut bien. Non! Ça donne beaucoup trop de liberté individuelle aux pauvres petits québécois incapables de décider d'eux-mêmes. On préfère procédé par référendum, comme ça, on embarque tout le monde dans le même bateau et même si 75% des étudiants s'en contrefoutent, les autres feront le choix à leur place! Et après, si ces 75% sont mécontents de payer pour rien, on va simplement leur répondre "qu'ils auraient dû voter". Bien oui, voter, elle est bien bonne. Par une pseudo-enveloppe envoyé par la poste et une pseudo-table d'information ornant un barbu sur l'heure du midi que personne ne va voir, puisque rappelons-le, 75% des gens s'en contrefoutent. C'est seulement dommage que tous les membres de l'AGE soient dans le 25% restant. (et qu'ils représentent l'intérêt de 100% des étudiants)
"Pour la période du 1er septembre 2007 au 31 août 2008, le régime coûte 195 $, soit 65 $ pour la couverture des soins de santé et 130 $ pour celle des soins dentaires. S’ajoute à ce montant 8 $ de frais administratifs imposés par l’UQAR, ce qui donne un total de 203 $ pour cette année 2007-2008."
Vous avez sans doute sursauté tout comme moi en voyant le montant de 203$. Déjà que je trouve le 10$ volontaire inutile, imaginez 20.3 fois plus! De plus, les frais ne se pas totalement remboursés. Certains le sont à 50%, d'autres à 60% et quelques-uns à 75%. Il va sans dire que pour rentrer dans son argent, il faut avoir des lunettes, des verres de contact, avoir pris l'ambulance 4 fois, avoir eu un accident dentaire pendant l'année, avoir été visité le dermatologue et le chiropraticien. Personnellement, je me contente de deux visites sur le dentiste, qui, soulevons-le, coûte en deçà de 203$. "Oui, mais, si quelqu'un à une telle maladie et qu'il a besoin de visite chez des professionnelles, bla bla bla" me dirait-on. À quoi je réponds: "Ce n'est pas de ma faute. Une personne qui a besoin de spécificités particulières dans le domaine de la santé doit être responsable d'avoir une assurance pour la couvrir si elle la juge nécessaire. J'ai besoin d'orthèses plantaires, mes parents ont donc une assurance qui rembourse une partie des orthèses plantaires".
"Le membre se retirant du régime devra d’abord payer sa prime et compter quelques semaines avant de recevoir son chèque de remboursement par l’ASEQ."
Celle-là, c'est la meilleure! Eh oui, mesdames, messieurs. Si le OUI l'emporte, tous les étudiants du campus devront payer le 203$ à même leurs frais de scolarité, même s'ils ne veulent pas adhérer à l'assurance! Ils seront rembourser "quelques semaines" plus tard. Si on prend en considération que les membres d'AGE sont de futurs syndicaleux, ces quelques semaines seront bien-sûr en vérité, quelques mois. D'ici là, les étudiants devront trouver 203$ de plus dans leurs poches pour s'acquitter de leurs frais d'inscription, toujours dans l'objectif bien-sûr, de respecter la liberté individuelle. Et après, ce sont ces mêmes personnes qui déplorent le dégel des frais de scolarité et le sort des étudiants pauvres. Un peu de cohérence, s'il vous plaît.
Je vous invite donc à retourner l'enveloppe (si vous ne l'avez pas jetée, par pur réflexe) et à voter NON à ce référendum. Vous avez jusqu'au 6 mars. (Eh oui, ils ont mis la date butoire pendant la semaine de mi-session afin, ça va de soi, de favoriser la participation du plus grand nombre!) Assurément, ça frise le ridicule!
À une prochaine!
4 commentaires:
Tu as touché au point le plus choquant, il va falloir payer même si nous ne voulons pas être assuré collectivement. C'est la plus ridicule proposition que j'ai constaté au cours de mes années universitaires, et Dieu sait combien de barbus syndicalistes et au 1er cycle depuis 10 ans ont proposé des choses sottes.
Je ne sais pas si il est plus avantageux de renvoyer la lettre en votant non, ou de ne pas le faire en espérant que moins de 25% des gens voteront, comme ce fût le cas la première fois (seulement 22% des étudiants avaient voté). Considérant la forte publicité pour voter, je suppose qu'il faut voter non. Si j'étais encore étudiant l'an prochain et que le vote passe au oui, je crois que mon chèque serait de 203$ de moins à l'UQAR, et comme ils chargent 8$ de frais administratifs, je leur dirais qu'ils s'occupent de le récupérer auprès de l'acronyme étduiant.
C'est le principe même des référendums...Apparemment qu'il faut toujours en faire jusqu'à ce que ça passe!
Non mais y'a pas de limite...
J'ai déjà une assurance familiale, pourquoi cotiser en double ? Ils veulent que l'on paie pareil : je ferai comme Guillaume. Il ne me reste qu'un cours à l'automne avant de finir mon certificat et après bebye !
Guy a sûrement oublié de vérifier s'il n'y a pas en plus une franchise pour les réclamations, ce qui fait que pour ceux qui ont une faible consommation de médicaments, vous payez tout et perdez sur toute la ligne.
Si personne ne s'occupe de la politique, la politique va s'occuper de vous. Vraissemblablement,on peut dire la même chose de votre AGE.
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