3 avril 2007

Steak, blé d'inde, patates

Devinette: La CASSÉE la proclame haut et fort et les FECQ et FEUQ la réclame subtilement en favorisant le gel. Réponse: La gratuité scolaire. L'éducation est un droit, proclament-t-ils. Donc, le gouvernemaman, en bon interventionniste qu'il est, doit s'acquitter de son rôle plutôt flou et offrir à qui le veut bien des études supérieures. Ajoutez Denzel Washington et on a un schéma de film assez intéressant. La suite de John Q, peut-être.


Je suis d'accord: l'éducation est un droit. Chaque enfant a le droit de partir avec les mêmes chances en ayant accès à l'éducation primaire et secondaire. En fait, ces deux types d'éducation sont déjà gratuites ou presque. Bravo, gouvernemaman; rôle acquitté. Mais, je m'excuse pour les groupements d'étudiants en science humaine et en biologie (synonyme d'AGE), mais c'est là que s'arrête mon accord avec vous. Ces 4 dernières lignes ont même été pénible à écrire; j'ai dû me raser 3 fois et boire 5 cafés. Si l'éducation primaire et secondaire est un DROIT, les études supérieurs sont un CHOIX. Parce que, voyez-vous, à partir de la fin secondaire 5, l'étudiant effectue des CHOIX. S'inscrire dans tel ou tel Cégep, dans tel ou tel programme, partir aux États-Unis, s'inscrire à l'école professionnel, pour ne nommer que ceux-là. Un choix, ammène des conséquences. La formule est simple. Lorsque l'on fait un choix, on doit être prêt à en assumer les conséquences. Par exemple, la personne qui s'est inscrit en informatique au Cégep et qui réalise après une session ne pas aimer son choix, doit assumer la conséquence de changer de programme et de perdre un an. La personne qui s'inscrit au Cégep de Ste-Foy et qui, s'ennuyant trop de sa terre natale, décide de revenir au Cégep de Gaspé, doit assumer les conséquences d'un tel acte. La personne qui s'inscrit aux États-Unis ou dans l'Ouest canadien, doit assumer que ce sera plus cher et qu'elle aura à parler anglais. Pourquoi, alors, que ça serait l'ensemble des contribuables qui assumerait ces choix? Pourquoi il en côuterait le même prix (c'est à dire 0$) à la personne qui a fait le choix de s'inscrire en boucherie et la personne qui a décidé de devenir avocat? Ce sont deux choix différents. Deux poids, deux mesures. Je ne veux pas payer et assumer le choix d'un petit bohême rêveur qui se promène entre la biologie, les arts, les lettres, le théatre, pour ensuite revenir à son vrai amour: les arts. (insérer une partition de violon ici)

Or, la notion de choix est peu connu par la gô-gauche. Puisque ce sont généralement des gens moins doués qui font plus d'erreurs au cours de leur vie qu'une personne comme moi, ils voudraient que ce soit la collectivité et non eux qui supporte le fardeau de leurs choix/conséquences. Comme Thérèse dans La Petite Vie qui répétait «steak, blé d'inde, patates» pour se rappeller de la recette du pâté chinois, je vous conseille de répéter après moi: «choix, conséquences...choix, conséquences»

7 commentaires:

RJG a dit…

Je ne suis pas si sûr que des gens doués font nécessairement plus de mauvais choix (Kovalev est portant bourré de talent).

Je pense sincèrement qu'on pourrait avoir la possibilité de faire au moins un choix sans être pénalisé concernant les programmes d'étude (un genre de ticket modérateur). Toutefois, il faut trouver le moyen de valoriser ceux qui performent et qui vont au bout de leurs choix.

Guy a dit…

Allez-vous instaurer un ticket modérateur? Etes-vous pour on contre le ticket modérateur? Combien? Les gens ont le droit de savoir...Combien par mois pour le ticket modérateur? Combien? Combien? C'est quoi la marge de manoeuvre du Q'bec?

Stéphanie a dit…

Guy, j'aurais beaucoup aimé que tu CHOISISSES d'étudier à Lévis, nous aurions pu prendre un café et jaser un peu, CONSÉQUENSE de tes textes si proches de ce que je pense de plus en plus avec l'expérience de vie.

J'ai eu un mauvais choix (cegep + université 1 1/2 an; un commerce) et j'ai vécu les conséquences (perte de temps; perte de beaucoup d'argent) comme tu dis. Je suis devenue ce que je suis aujourd'hui parce que j'ai fait des choix et vécu/subit (selon le cas).

J'ai un texte en travail qui s'appelle : quand mettrons-nous nos culottes ? J'ai des notes sur l'éducation post-secondaire et sur les BScareer.

Conséquence de ton texte : je choisi GUY GUY GUY !!! Tu fais mieux que le Canadien hihihi!

Guy a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Guy a dit…

Malheureusement, j'ai CHOISI d'étudier à Rimouski et d'être un anti-café. Par CONSÉQUENT, je n'ai jamais bu de café de ma vie, mis à part une gorgée quand j'avais peut-être 15 ans. Je déplore l'attitude qui vient avec le café. Cette attitude du «je suis grand maintenant», qui devrait d'ailleurs demeurer le slogan des Pull-ups. Je pense que le café est un peu comme la bière, c'est à dire, un liquide impossible à aimer au départ, que l'on se force à aimer pour «l'attitude» et qu'on aime au bout du compte. J'ai préférer choisir la bière et son attitude «je suis viril»!

Stéphanie a dit…

Pour ma part la virilité ne passe pas par un goulot et le café est une boisson comme une autre...

Tout ce que je voulais transmettre tu ne sembles pas le comprendre alors... BOF, je n'ai plus d'énergie pour les niaiseries ! Un jour, il faut vieillir et prends conscience de ce qui vaut la peine.

Voilà!

Guy a dit…

Je ne comprends pas la dernière intervention.